Since their album release this summer, I've been sort of obsessed with The Dead Weather (Jack White, Alison Mosshart and company), and especially the song Will There Be Enough Water?. And what a great live recording! "When I set sail, will there be enough wind?" It has this irresistible touch of blues to it that makes me float a bit. All the songs on the album are great and have a lot of energy to them, but this one is a masterpiece. Watch this and be transported!
Monday, December 14, 2009
Cool Water, Cool Wind
Since their album release this summer, I've been sort of obsessed with The Dead Weather (Jack White, Alison Mosshart and company), and especially the song Will There Be Enough Water?. And what a great live recording! "When I set sail, will there be enough wind?" It has this irresistible touch of blues to it that makes me float a bit. All the songs on the album are great and have a lot of energy to them, but this one is a masterpiece. Watch this and be transported!
Sunday, December 13, 2009
C'est ça que ça fait la pression sociale!
La première page du livre que je suis présentement en train de lire, intitulé Ferdydurke, est vraiment venue me chercher. Je voulais en partager quelques phrases. On vit tous un peu cette angoisse je crois, à un moment ou à un autre.
"Réveillé en sursaut, je voulais filer en taxi à la gare, il me semblait que je devais partir, mais à la dernière minute je compris avec douleur qu'il n'y avait en gare aucun train pour moi, qu'aucune heure n'avait sonné. Je restai couché dans une lueur trouble, mon corps avait une peur insupportable et accablait mon esprit, et mon esprit accablait mon corps et chacune de mes fibres se contractait à la pensée qu'il ne se passerait plus rien, que rien de changerait, rien n'arriverait jamais et, quel que soit le projet, il n'en sortirait rien de rien. C'était la crainte du néant, la panique devant le vide, l'inquiétude devant l'existence, le recul devant l'irréalité, un cri biologique de toutes mes cellules devant le déchirement, la dispersion, l'éparpillement intérieurs. Peur d'une médiocrité, d'une petitesse honteuses, terreur de la dissolution et de la fragmentation, frayeur devant la violence que je sentais en moi."
-- Witold Gombrowicz, 1937
Bon je suis rendue à la page 80 et c'est pas aussi bon que je pensais, mais possiblement une bonne introduction à la littérature polonaise.
"Réveillé en sursaut, je voulais filer en taxi à la gare, il me semblait que je devais partir, mais à la dernière minute je compris avec douleur qu'il n'y avait en gare aucun train pour moi, qu'aucune heure n'avait sonné. Je restai couché dans une lueur trouble, mon corps avait une peur insupportable et accablait mon esprit, et mon esprit accablait mon corps et chacune de mes fibres se contractait à la pensée qu'il ne se passerait plus rien, que rien de changerait, rien n'arriverait jamais et, quel que soit le projet, il n'en sortirait rien de rien. C'était la crainte du néant, la panique devant le vide, l'inquiétude devant l'existence, le recul devant l'irréalité, un cri biologique de toutes mes cellules devant le déchirement, la dispersion, l'éparpillement intérieurs. Peur d'une médiocrité, d'une petitesse honteuses, terreur de la dissolution et de la fragmentation, frayeur devant la violence que je sentais en moi."
-- Witold Gombrowicz, 1937
Bon je suis rendue à la page 80 et c'est pas aussi bon que je pensais, mais possiblement une bonne introduction à la littérature polonaise.
Thursday, December 10, 2009
They Call Me the Wild Rose
I've been slowly trying to write a book lately, hoping that this time, I won't stop until it's completed. I could be quite the professionnal giver-upper when I put my mind to it. So I've been reading a lot of old things I wrote during the past few years to get some inspiration, and it brought back a lot of painful and wonderful memories. Then I thought of the song Where the Wild Roses Grow, which helped me through a lot of difficult moments because it's so powerful and it expresses so much. There I go again, folky me getting all emotionnal. I smell a white night. Ok here's Nick Cave (ha!) with Kylie Minogue.
Night.
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